Trois pièces
Dans les pièces Un rat qui passe, La Clé de l’ascenseur et Le Monstre, Agota Kristof dénonce la violence des régimes totalitaires. Elle tourne en dérision la monstruosité du pouvoir absolu. «C’est dangereux, les gens qui ont des idéals. C’est la pire des races. Ils sont capables de tout et de n’importe quoi», affirme un personnage. Peut-être le seul porte-parole de l’autrice dans une oeuvre où règne l’ambiguïté. Dans leur puissante évocation de la révolte de l’homme contre les autoritarismes, ces pièces d’Agota Kristof sont d’une brûlante actualité.